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L'ombre D'au Clair

  • : Au clair de la lyre
  • : Textes littéraires, portraits d'auteurs, critiques de livres, nouvelles, chansons, poèmes, roman, récits de voyages, les publications de votre année de naissance et la rubrique Lu et entendu recemment.
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Au clair de la lyre

   

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"Votre âme est un paysage choisi

Que vont charmant masques et bergamasques

Jouant du luth et dansant et quasi

Tristes sous leurs déguisements fantasques"


 

Paul Verlaine, Fêtes galantes.   

   

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               Bienvenue dans ce refuge littéraire,
               Toi, voyageur, explorateur ou simplement égaré,
               Des romans, des poèmes, des nouvelles, des chansons,
               Des auteurs, des chanteurs ou tous autres écrivains…
               Tu te trouves, ici, dans le coeur
               De ceux qui aiment, de ceux qui vivent
               Dans un autre univers, parallèle et nuageux.
               Un monde onirique, imaginaire, fantasmé
               Un espace crée pour continuer de rêver…

                                                

18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 11:10

 

nouveautes.jpg

 

Avec le retour d'Au clair de la lyre, trois nouvelles rubriques vont apparaître :

- Le faucon, le loup et le chat, ainsi soit-il. J'en profite pour rappeler que le premier chapitre sera très bientôt mis en ligne.

-Les brouillons. C'est décidé, j'ouvre mes dossiers et plus particulièrement le vert, tout poussiéreux, qui dort au fond du tiroir de mon secrétaire. Beaucoup de trésors en perspective...

-Promenades, anciennement Lu et entendu. J’essaierai de développer la rubrique. Parce que la littérature se nourrit de la vie et du monde qui nous entourent. Parce que, comme tout le monde, parfois, j'aime pérorer, bavarder, parler pour ne rien dire, faire le pilier de bistrot voire être de mauvaise foi ou, pourquoi pas, baver sur mes congénères (gentiment bien sûr) !

 

Bien sûr, vos remarques, commentaires et autres analyses sont toujours les bienvenus. Vous pouvez toujours réagir via l'onglet commentaires qui se situe en-dessous des articles. Mais s'ajoute maintenant deux nouveaux supports, Twitter et facebook qui nous permettront de mieux entrer en contact et dialoguer.

 

Sur ce, à tout de suite  ;-)


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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 01:44


On est samedi soir. Au cours d'une conversation j'annonce à mon grand frère que j'ai un blog.  Ca fait trois ans que personne n'est au courant de ce qui ce trame dans ma tête... Alors je lui donne l'adresse et  je lui fais de gros bisous. Il a aussi un blog  sur Over-blog : Mousttik.over-blog.com. Et j'espère qu'il viendra me voir de temps en temps, qu'il jettera un œil à ce que fait sa petite sœur.

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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 21:54




Pour ceux qui lisent beaucoup ou qui sont intéréssés par la lecture sur écran, cet article founi par lentillesdecontactonline.fr explique comment se protéger les yeux :

Les ordinateurs et la vue

En lisant ceci, vous ressentez peut-être en sensation de brûlure dans vos yeux. C'est un phénomène commun, qui signifie tout simplement que vos yeux sont fatigués. La fatigue de vos yeux, qui est associciée au temps que nous passons devant un écran de télé ou d'ordinateur, n'est pas dangereuse. Cependant, cela peut mener à une sensation d'inconfort, ou même à une baisse provisoire de la vue. Un œil fatigué donne une sensation de brûlure et devient rouge, ce qui est impossible à ignorer. Mais pourquoi l'œil se fatigue-t-il, et que peut-on faire pour être plus confortable ?

Pourquoi?

La raison pour laquelle vos yeux se fatiguent quand vous regardez la télé ou vous travaillez sur votre ordinateur est que vous regardez directement  une source de lumière. En général, on ne s'entoure pas d'autres sources de lumière, ce qui aggrave le problème. Il est très important de s'entourer d'éclairage confortable afin d'équilibrer et d'adoucir la lumière émise par l'écran de télé ou d'ordinateur.  

Comment ?

Ce que vous devez faire est, comme nous l'avons laissé entendre plus haut, d'avoir une source de lumière additionelle, et peut-être aussi baisser la luminosité de votre écran. N'oubliez pas non plus de cligner des yeux. Ce conseil peut paraître un peu bête, étant donné que c'est une chose que nous faisons automatiquement. Mais, surtout quand on travaille sur un ordinateur, on a souvent tendance à fixer l'écran, ce qui peut nous faire oublier de cligner aussi régulièrement que d'habitude. Cela provoque le dessèchement de vos yeux, et donc cette sensation de brûlure et d'inconfort. 

N'oubliez pas de porter votre correction si vous en avez une. Qu'il s'agisse de lunettes ou de lentilles de contact, elles vous apporteront un confort supplémentaire et contribueront à préserver vos yeux. Les lunettes ou les lentilles progressives sont une bonne solution pour la lecture puisqu'elles permettent de voir de près comme de loin. Pensez à consulter votre opticien pour avoir un conseil et des réponses adaptées à vos problèmes de vue spécifiques. Bonne lecture !

 

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 11:09




La rentrée a encore certainement déversée son flot de livres dans les librairies et supermarchés. Après des vacances passées loin du monde et de ses turbulences, je n'ai pas envie de découvrir les nouveautés d'auteurs plus ou moins reconnus. A vrai dire, je n'ai pas encore regardé les sorties de ce mois de septembre. J'ai peur d'avoir la nausée devant ce tourbillon de pages avides d'être lues, de rencontrer, ou pas, leur public. Marre de ce défilé d'auteurs en quête de lecteurs, d'éditeurs, de vendeurs, marre de ces pages, de ces émissions qui évoquent les nouveautés 2008. Non, aujourd'hui, j'ai davantage envie d'authenticité, de rencontrer des mots et les sensibilités qui se voilent derrière ces écrits. Je ne peux pas dire que je préfère un tel à un autre comme le font si bien Eric Nollo et Eric Zemmour. Je laisse le soin à ces stars du petit écran de le faire à ma place. Je veux jute savourer quelques pensées, continuer à rencontrer ceux qui vivent et respirent la littérature, la vraie, celle qui fait vibrer, celle qui dépayse, qui fait rêver. Est-ce que Marc Lévy fait rêver ? Est-ce que Amélie Nothomb dépayse ? Est-ce que Jean d'Ormesson me fait vibrer ? Peut-être si je rencontre aux hasards de mes ballades littéraires quelques mots d'eux qui m'entrainent ailleurs, là où je n'aurais osée aller seule... Une aventure d'une seconde ou d'une éternité. La rencontre de deux êtres aux expériences et aux aspirations différentes mais qui, l'espace d'un instant, se retrouvent. Sur une phrase, sur un mot...

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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 15:13


Je n'ai malheureusement plus le temps en ce moment d'écrire. La vie me rattrappe et je n'arrive plus à m'échapper pour me livrer, corps et âmes, juste un instant, pourtant, à la littérature. Mais, tous les jours, je pense à cet univers en dehors du temps et de l'espace, qui m'attend.
J'aime plus que tout rencontrer ceux qui aiment les livres, l'écriture, l'art ou, plus simplement, rencontrer d'autres personnalités, d'autres vies, d'autres histoires. Je reste donc à l'affût d'un petit moment... Et dès  que possible je vais m'essayer à une série de petites histoires ancrées dans notre actualité. Bien sur, les critiques seront bienvenus.
Mais quoi qu'il en soit, je continuerais, tant bien que mal, ce blog qui me tient tant à coeur. Donc, à très bientôt ici-meme...

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 15:37

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Un soir de blues. Celui qui nous interroge sur notre passé et notre avenir, qui nous amène à rechercher un peu partout des vérités existentielles, quelques refuges pour se protéger d’un mal-être passager en attendant d’y voir plus clair, un jour où l’autre. Quand on en saura plus sur soi…ou sur les autres. Un petit tour au hasard des blogs. Sans savoir sur quoi, sur qui on tombera. Va savoir ? Des déceptions, des joyaux, des imbéciles, des maîtres ? Derrière ces vitrines se cachent ou se découvrent des hommes et des femmes. On ne sait rien d’eux. Au mieux une photo, un nom et, au pire, une façade colorée qui indique qu’ici, on parle, on discute, se dispute. Parfois de rien, ou de tout. Parfois, un sujet sert de ligne directrice et amène à s’interroger sur un point précis. Des questions émergent. Remise en question : « Tiens, oui, c’est pas faux ça, mais, bon… Non, en fait, c’est vrai. Il a raison, en tout cas de se poser la question. Je vais apporter ma pierre à l’édifice ». Des rencontres, donc, des paroles, des liens qui se tissent, lentement. Qu’en restera-t-il ? Des écrits certainement, des souvenirs de quelques mots échangés, de points communs, de dissensions, d’idées, d’associations. Voilà peut-être pourquoi j’écris. Internet est une petite scène sur laquelle on peut tenter toutes des expériences, un peu comme dans les petits théâtres parisiens. Internet est une rue passante. On y fait de plus ou moins bonnes rencontres, ai-je souvent entendu dire. Pour ma part, j’ai vu des gens seuls avec leur tristesse, leurs blessures, d’autres qui désiraient se faire connaître : un besoin d’exister, de parler, certainement. Il y’a ceux qui veulent pouvoir discuter avec d’autres passionnés de la vie, des idées, des gens, du point de croix…. D’autres cumulent. Internet permet à tous, sous couvert, souvent, d’un anonymat protecteur de dire ce que la société ou eux-mêmes ne se permettent pas d’exprimer. Plus de tabous, plus d’interdits. Une bulle d’air dans une société infantilisante et guerrière. Le développement des blogs est d’ailleurs assez étonnant. Je pensais, il y’a encore quelques années, qu’Internet deviendrait une grande vitrine de supermarché avec son lot de promotions sur les écrans plasmas et les jambons mais je me suis trompé. Il y’a des magasins en ligne mais, finalement, ils ne sont pas si nombreux à coté d’une foule d’anonyme qui a saisi l’opportunité que donne cet espace pour s’exprimer. Même si certains profitent et abusent de cette nouvelle liberté, il s’agit d’un espace dans lequel coexistent des internautes de sexe masculin ou féminin, de toutes classes sociales, de toutes couleurs, de tous pays. J’aime cet endroit qui gomme certaines différences pour laisser place à d’autres, plus saines. Là, je peux aller à la rencontres de toutes cultures, de toutes vies. Plus de frontières, plus de barrières. Juste un pseudo et quelques kilomètres de lignes pour dire qui nous sommes vraiment. Quel lien entre mon pseudo et moi ? Un blog qui reflète ce que je ne montre que rarement dans ma vie, qui je suis réellement. Curieux paradoxe. Avec des pubs qui me permettent de rembourser un abonnement nécessaire à la construction patiente d’un blog qui me ressemble vraiment, à l’image des idées qui trottent dans mon cerveau déluré. Quitte à être taxée par certains esprits rebelles de capitaliste éhontée. Il faut un début à tout ! Capitaliste, communiste, j’aurai tout entendu… Mais moi, j’aime pas trop la politique, univers cloisonné qui laisse un peu trop de place aux idées et pas assez aux sentiments. Parce que, ce qui m’intéresse c’est de vivre dans un monde un peu plus humain, un peu plus tolérant, un peu plus ouvert dans lequel l’argent n’est pas un but mais un moyen. Et, en ce moment, je n’ai pas l’impression qu’on vive dans un monde comme celui-ci. C’est un objectif peut-être utopique (ça aussi, je l’ai entendu, bien sûr…), peut-être que ce monde n’existera jamais. Alors, tant pis, je me réfugierais chez René Barjavel ou Robert Merle. Car plus aucun politique n’évoque la possibilité d’une société plus juste et humaniste. Et les électeurs, apparemment, approuvent, pour la plupart, le monde que nous propose le gouvernement actuel. Que faire face à cet engouement ? Je n’ai pas l’impression de faire vraiment partie de cette société. Je préfère mon petit univers pleins de nuages, et, à travers eux, de grands écrivains anciens ou plus actuels qui vivent toujours par l’intermédiaire de leurs écrits. Ils m’éclairent et me guident, me permettent de prendre du recul, de la distance dans un monde qui ne tourne plus très rond. Prévert, Hugo, entres autres, ont évoqué, cette désillusion.  Je vis au milieu de ces fantômes, de ces ombres plus réelles que nos chers écrans de télévision. Non, ce monde n’est pas sérieux. Il vaut mieux alors relire Bergson, il vaut mieux en rire qu’en pleurer. Et continuer notre route, en compagnie de ceux qui partagent nos sentiments, sur de petits chemins de terre, comme ceux qui, dans Fahrenheit 451 suivent les rails pour sauver les livres ou comme Winston fuyant Big Brother, à l’écoute de ceux qui doutent et espèrent une autre société. Avec eux, refaire le monde, boire un verre, autour du feu, le soir tombé. Et continuer, malgré tout, de rêver…

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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 10:00




Messieurs-les-enfants.jpg



A la parution du livre, Messieurs les enfants, en 1997, j’ai eu la chance de rencontrer Daniel Pennac qui m’a dessinée au milieu d’un champ de bataille, une illustration qui figurait dans les premières pages du livre.
J’en remercie donc encore l’auteur et conserve, bien sûr, ce livre dans le plus beau rayon de ma bibliothèque ! 


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10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 13:55
          
           
 
        Ce matin, alors que je décroche le téléphone, avant tout pour mettre fin à cette sonnerie assourdissante, je me surprends à énoncer machinalement : « librairie Duchnock, bonjour ! »
 
 
      Mais non, je ne suis plus là-bas, je suis partie. En fait, j’ai même pris mes jambes à mon cou. « Au revoir Président, au revoir Président ! » Comme dit la pub pour le loto.
Un an : j’ai tenu un an. Puis un jour, à midi, je me suis arrêtée devant le comptoir (coté client, bien sur !) et j’ai lancé à mon (futur ex) patron :
« Je vais partir…
-Ah bon, vous êtes sûr ? Moi, je veux bien vous laisser partir, il n’y a pas de problème (encore heureux !) Mais pourquoi, qu’est-ce qui se passe ?
-Ben, trop de choses à gérer…Stop ! Ai-je envie de lui crier : je ne vous supportes plus, vous êtes insupportable et je vous hais vous autant que votre librairie ! Comment en ait-on arrivé là, je serais amené à vous le raconter, chers lecteurs, mais à l’instant, là, devant lui, j’éprouve de la compassion : la vengeance à ses limites et je ne peux me résoudre à lui dire ses quatre vérités. De toute façon, quelques jours plus tard, je pense que ça n’aurait servi à rien. J’ai bien essayé, plusieurs fois, au cours de cette année, avec toute la diplomatie envisageable pour qu’il comprenne bien qu’il ne s’agissait pas d’une attaque personnelle mais de simples constatations mais c’est inutile. En fait, je doute qu’un jour il comprenne. Il en embauchera d’autres mais il ne comprendra jamais ce qu’on peut lui reprocher. Peut-être même trouvera t’il la perle rare, qui sait ? Mais je prépare quand même ma vengeance et, bientôt la question arrive :
-Et vous voulez partir quand exactement ? (Et la voilà : La Question !)
-Ben- une petite seconde d’hésitation, rien que pour le plaisir- dans 10 jours…
-Quoi, comment ça, moi je veux bien vous laissez partir mais dans dix jours, ça me parait difficile ! Vous vous rendez compte (je m’en fous surtout !), ce n’est pas possible, comment je fais, moi, il faut au moins une semaine pour obtenir des cv de l’anpe et puis il faut que je vois les personnes qui vont vous remplacer. En plus, je ne serais pas là et c’est moi qui dois signer leur contrat… »

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Eh oui, mon patron s’en va à la fin de la semaine dans le nord, chez lui, garder les enfants   pendant que sa femme le remplacera durant six semaines. Rapidement, dans ma tête, je compte les jours qu’il me reste à passer avec cet être que j’ai catalogué, au bout d’un an partagé avec lui, de particulièrement abject.  
Alors, je lui réponds, avec un air faussement affecté :
-Un mois, je ne pourrais pas. Je peux essayer de voir ce que je peux faire pour vous et rester quelques jours de plus mais même deux semaines, ça va être compliqué…
-Pourquoi, vous avez trouvé autre chose ?
-Non… Mais là, il faut que je partes (il comprendra et interprétera cette phrase comme il le voudra et surtout, comme il le pourra).
Ca y’est : je l’ai assommé. Perplexe, il m’observe, les bras croisés, immobile et semble réfléchir.
Puis, je l’achève : j’ai fait mes calculs et ça fait un an qu’il me reste 50 euros par mois (l’assistante maternelle -pour cause d’horaires pourris-, les trajets…) Et comme j’ai un CNE… (Pas de préavis, je pars quand je veux !)
Vous vous dites peut-être que oui, j’ai signé un contrat précaire mais que ce n’est pas très sympa d’en profiter pour claquer la porte du jour au lendemain. Cette année, j’ai appris beaucoup de choses : sur les livres mais aussi sur la nature humaine. Il y’a quelques jours, j’ai appris que deux filles qui étaient employés dans le restaurant d’en face sont partis un quart d’heure avent le service en laissant leur patron se débrouiller seul. Oui mais, je savais aussi comment il se comportait avec elle… Bref, je pense que le gérant de cette librairie réfléchira à deux fois avant de réutiliser un CNE. Où alors, il introduira discrètement une clause qui concerne le préavis à effectuer par l’employé…
 
          
       Aujourd’hui, j’ai retrouvé ma famille. J’ai été formé à un métier que je ne peux pas exercer à moins de trouver un travail à plein temps à un quart d’heure de chez moi. Je reprends donc en main, avec grand plaisir, mon blog et je vous raconterai certainement le quotidien, parfois surprenant, d’une employée de librairie en proie à un patron acariâtre et égocentrique. Vous verrez, quand on est pas obligée de travailler pour survivre, c’est parfois très drôle…
   
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3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 00:00
        Depuis quelques temps j’écris moins de notes. Pourtant, je n’oublie pas ce blog que j’ai crée de mes mains patiemment et qui reflète ce que je suis, ce que j’aime, ce que je vis grâce à la littérature.
Mais, il y’a quelques temps, j’ai eu la chance de trouver un travail dans une librairie. J’ai donc, malheureusement moins de temps pour enrichir mes blogs.
Je ne les abandonnerai pas et je continuerai à poster ainsi qu’à répondre, dans la mesure du possible, aux commentaires que vous laissez. D’autant plus qu’il s’agit d’un CNE et que j’attends un petit bébé J …J’aurai donc peut-être très vite plus de temps !
De toute façon, je ne pourrai plus me passer de ces blogs et surtout de tous ceux avec qui j’ai noué une amitié bien réelle à travers ces mots échangés. Ruby, Valentine, Elizabeth, gentle13 et tous les autres qui passent régulièrement me faire un petit coucou se reconnaîtront…
Je vous remercie encore et j’espère pouvoir continuer à découvrir de nouveaux talents, de nouveaux visiteurs et de nouvelles amitiés.
A très bientôt...
 
 
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1 septembre 2005 4 01 /09 /septembre /2005 00:00

-Orphée.

Apollon offrit une lyre à Orphée. Les muses l’initièrent  et, bientôt, Orphée joua divinement bien de cet instrument : les tempêtes s’apaisent, la mer se calme, les bêtes fauves, les rochers même, les arbres le suivent, et tous demeurent sous le charme magique de son art. Lors de la construction  d’un bateau qui se fait avec l’aide d’Athéna, Orphée utilise sa lyre pour convaincre les arbres de se prêter de bonne grâce à la fabrication de la nef Argo (Les Métamorphoses d’Ovide, Livre vıı). De la même manière, il  vainc le chant des sirènes lors de son voyage avec les Argonautes.

Mais l’épisode le plus remarquable, qui va causer la perte d’Orphée est celui qui concerne sa femme, Eurydice. Une morsure de serpent l’a tuée. Orphée, fou de douleur, descend dans l’Hadès. Le roi éponyme, Perséphone, sa femme et les ombres des morts sont enchantés par sa musique. Ils acceptent qu’Eurydice repartent mais à condition qu’Orphée ne se retourne pas vers elle durant le voyage. Il oublia cette recommandation, se retourna et vit Eurydice disparaître à jamais.

 

 

-La flûte et la lyre. 

La mythologie a très vite opposée la lyre à la flûte. Inventée par Athéna à partir d’os de cerf, c'est le premier instrument à vent. Le souffle contre la corde pincée. Ce couple d’opposés peut cependant se résoudre dans une harmonie où elles deviennent complémentaires l’une de l’autre : les anges musiciens des fresques de la fin du Moyen-Age jouent des deux instruments.


                                      Eurydice

 

-La lyre à l’honneur.

« Suis-je Amour ou Phébus ? Lusignan ou Biron

Mon front est rouge encore du baiser de la reine

J’ai rêvé dans la grotte où nage la sirène…

Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron,

Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée

Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

 

Gérard De Nerval,  Sonnet du Desdichado dans Les Chimères.

 


 

 Sources:

-Encyclopédie des symboles, sous la direction de Michel Cazenave : Knaur, 1989.

-Dictionnaire des mythologies, Philibert, Myriam : Maxi-Livres-Profrance, 1998.

 
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