J'ai découvert l'Italie avec Les chroniques italiennes de Stendhal. Il a écrit ce recueil de nouvelles au 19ème siècle. L'action se déroule au 16ème siècle mais les valeurs, les idéaux sont ceux du Romantisme. L’authentique. Avec ses héros qui mourraient pour un regard, qui tuaient pour un affront. Ces évêques, ces papes prêts à éliminer celui qui pouvait les empêcher d’accéder aux pouvoirs (on comprend mieux alors les enjeux et batailles politiques actuels). Les chroniques italiennes, c’est toute la splendeur de Venise, ses canaux sur lesquels glissaient furtivement d’antiques gondoles. Dedans, des hommes masqués, poignard à la main, s’apprêtant à bondir sur le traître qui avait eu l’imprudence de se corrompre dans une cabale.
Pour mieux connaître et comprendre l’Italie d’aujourd’hui et profiter du climat méditerranéen de ce pays, j’ai parcouru la côte de Nice à Genova (Gênes), la riviera italienne. Avant de partir, j’ai choisi le guide de voyage Let’s go (Dakota Editions). Son principal intérêt est de présenter l’histoire de l’Italie, de sa naissance à aujourd’hui : chaque présentation de ville comporte un volet historique qui donne envie de partir à la découverte des monuments et des ruelles du centre ville.
D’autre part, le guide évoque le mode de vie des italiens, finalement assez proche du notre et donne un lexique de mots plus que nécessaires à tous voyageurs qui ne parlent pas un mot d’italien.
Je tiens aussi à souligner l’excellent accueil des italiens. Ils ont toujours pris le temps d’essayer de nous comprendre ce qui était loin d’être évident !). Grâce à eux, peu à peu le paysage s’est éclairé et nous avons de plus en plus apprécié ce nouvel univers.
Nous sommes bien sûr passé par Monaco et Monte Carlo, le paradis des plus riches, lieu où l’ostentation est banal , où le stress est monnaie courante et le luxe finalement bien insipide.
Puis, nous sommes passés par une frontière très discrète. L’autoroute devenait l’autostrada. Notre première étape a été San Remo, la Riviera dei Fiori (la Rivièra des fleurs). Là nous avons goûté nos premiers plats de pâtes et les pizzas. Puis, nous avons découverts un bar sur une plage, au bord de l’eau (en regrettant qu’il n’y en aient pas en France…) Puis, il ne fut plus possible de quitter les plages, l’eau bleue très, très claire, les falaises, les villages côtiers.
Ensuite, nous nous sommes arrêtés près d’Alassio, dans un camping au bord de la mer. Là-bas, nous étions les francese, les seuls français du camping. Dépaysement total ! Attention, par contre, si vous ne voulez pas dormir dans la voiture, la plupart du temps, tout ceux qui dorment dans le camping doivent avoir une carte d’identité…
On a continué notre route en passant par Finale Ligure, Savona et, enfin, Gênes, une (trop) grande ville. Nous avons été étonnés par le nombre de scooter qui circulait en ville. Il y’en a beaucoup plus qu’en France. De ce fait, les parking pour motos sont impressionnants et toujours bien remplis. Et, côté pratique, les gens se parlent en roulant (parfois avec les mains !). Ca détend.
On est reparti vers l’autoroute française avec quelques paquets de pâtes, du basilic, de l’huile d’olive et des souvenirs pleins la tête ! Vivement qu’on revienne !